Le week-end


C’était le weekend, on s’était amusé toute la journée, nous étions nus, enfin presque, il te restait ton haut, car tu venais d’aller chercher à boire au magasin. Je déposai ma bière presque terminée sur la table de nuit d’un geste lent puis me retourna vers toi, tu me souris. Je m’approchai de toi et t’embrassa goulument. Instantanément, tu en voulais plus, ma bouche appelait la tienne, ton corps en voulait encore. Je pris place entre tes jambes, tu étais appuyée sur tes coudes. Je releva ton haut puis t’aida à l’enlever, dans le même geste tu dégrafas ton soutien-gorge, seule tâche pour laquelle je n’étais pas doué, et le retiras pour le lancer sur le plancher à côté du lit.

J’approchai ton visage du miens puis y ramena ma main, je la fis glisser doucement, légèrement de ton front à ton cou. Une fois dans mon cou, ma main devenue insistante prit une pause. Tu sentais bien chacun de mes doigts, tu me fixais du regard, tu savourais chaque seconde. Ma main quitta Ton cou et retourna sur Ta joue gauche, elle te fit tourner puis maintenir la tête légèrement vers la droite, ta respiration était profonde, tes yeux se fermèrent. Je posai alors ma langue entière à la base de ton cou bien exposé et entrepris de remonter vers ton oreille. Des frissons te parcouraient le corps, ton désir pour moi montait en flèche. Tu ouvris les yeux, tu n’en pouvais plus tu avais besoin de me sentir en toi. A ce moment j’avais  à tes yeux le plus beau pénis du monde, impressionnant, harmonieux et appétissant. Ta main se posa sur ma verge quelques secondes, tu voulais voir de tes yeux ce pénis majestueux, gonflé à bloc, tes yeux me disaient que tu voulais la dévorer. Chose qui me choqua te connaissant, j’en ai donc décidé autrement.

Je te murmurai de te retourner sur le ventre puis descendis mes lèvres et mes mains sur tes reins. Tes yeux fixaient le vide, tu te concentrais sur mes gestes et tu affichais un sourire en coin. Tu as relevé les fesses pour me laisser libre jeu, ton visage s’enfoui dans l’oreiller. J’entrepris de lécher ton sexe avec entrain, mes mains sur tes fesses te maintenaient en position. J’y prenais un malin plaisir, c’était audible. Ma langue s’aventurait maintenant. C’était cochon, bien fait et tellement bon. J’introduis alors un doigt dans ton sexe humide de mes prouesses tout en continuant mon manège cochon de ma langue. Je te suggérai de te toucher en simultané. Tu avais déjà peine à garder tes esprits mais tu ne te fis pas prier pour tee joindre à moi. Tes yeux fermés, la tête dans l’oreiller ta main sur ton clitoris sensible tu te sentais un peu dépassée par les évènements : tes doigts, mes doigts, ma langue. Pour toi, l’image mentale de la scène, à elle seule, est forte en émotions et hors de ton confort habituel. Le rythme s’accélérait et ton plaisir, mélangé à de grands frissons t’encourageait à continuer. Tu as été foudroyée d’un orgasme surprenant, diffèrent, intense et interminable. C’était exquis. Tu t’es effondrée dans le lit. Tu m’entendis ricaner.

Plusieurs minutes défilèrent. J’avais quitté le lit pour reprendre une gorgée de la bière restante, Assoiffée, tu m’en as volé quelque unes. Nous nous sommes ré-enlignés dans le bon sens du lit, tête près du mur. Étendus l’un près de l’autre nous avons discutés, de tout et de rien. Tu étais couchée sur le ventre le visage tourné vers moi, nous discutions, il était tard et tu commençais à penser à dormir.

Tu savais très bien qu’il était possible pour moi de te choyer au-delà de tes attentes sans rien demander en retour. Te refusas cette option ce soir, Je ne la considérais pas non plus, tu le voyais bien. Avant d’aller dormir tu voulais me sentir en toi. Pour toi rien n’égale la sensation que procure la verge gorgé de ton homme si désireux. Tu t’es relevée sur tes coudes puis approchée de moi nous nous sommes embrassés doucement puis de nouveau avec fougue. Tu me désirais maintenant, sans plus attendre. Tu t’es retournée, je m’allongeai sur toi et déposa ma main insistante de nouveau sur ton cou, mon regard animal plongea dans le tiens, le ton était donné.

J’entrepris de m’introduire en toi dans un geste lent et contrôlé, nos corps on ne peut plus collés, mes yeux rivés aux tiens, ma main toujours sur ton cou. Nos respirations et mes mouvements s’arrêtèrent au moment précis où j’ai franchi ce point de non-retour, qui, lorsque franchi, envoie une onde de choc et annonce une baise mémorable. Je continuai mon avancé. Dans ta tête tu te disais à quel point ce mouvement tout en retenue t’excitait, ces quelques secondes ou je te fais languir sont un pur délice. Ma main quitta ton cou mais mes yeux ne bronchèrent pas. Une fois bien au fond de toi j’entrepris un mouvement de va-et-vient intense, mon énergie était toujours impressionnante et mes mouvements ô combien excitants. À la recherche de plus de profondeur je te fis signe d’allonger la jambe droite et je pris appuis sur mon pied gauche, mon genoux relevé. Cette façon de faire inédite pour toi t’excite autant par le visuel qu’elle offre que par les sensations qu’elle procure. Tu aimes passionnément me sentir bien au fond de toi, toutes les fois, chaque fois. Je maintenais ce rythme depuis plusieurs minutes et l’excitation de nos corps grimpait rapidement quand je te fis passer au-dessus. Me chevauchant ainsi tu étais maitre de ta jouissance, tu la savais tout près déjà, immanquable. Tu ralentis le rythme. Tu m’appuyais au fond de toi sans effort, j’étais loin, profond, comme tu aimes. Tu me chevauchais en fixant mon visage en alternance, mon regard ne ment pas, je suis là, avec toi, tu le sais, tu le sens.

Tu repris la cadence et ta respiration profonde et saccadée se transforma en gémissements langoureux pour se terminer en cris de jouissance longs et puissants. La tête baissée, tes cheveux couvrants ton visage tu repris tes esprits rapidement. Tu as relevé la tête pour voir mon visage, tu voulais maintenant me voir jouir à mon tour.

Tu t’es étendue sur moi, ta tête dans le creux de mon cou, c’était mon tour, tu voulais me voir jouir maintenant. Retournée sur le dos, j’introduis ma verge dans ton antre fiévreuse. Tu as vu mon excitation monter rapidement. Au tout dernier moment, je me suis retiré, tes yeux alternaient entre mon visage et ma bite sur le point d’exploser. Quelques secondes suffirent pour que je  jouisse bruyamment à mon tour. Tu aimais le côté cochon de cette scène, mon visage, ma semence chaude sur ta peau, ma respiration saccadée, mes gémissements libérateurs. Tu étais aux anges.

Nous sommes restés allongés de longues minutes silencieuses, nous étions confortables, satisfaits. C’est à cet instant que tu as remarqué pour la première fois la musique qui jouait en plan. Les yeux fermés tu as gravé ce moment dans ta mémoire : les sensations, ma chaleur, les odeurs, la musique. Tu fantasmais depuis longtemps de te faire embrasser et prendre ainsi sans retenue, intensément de façon presque bestiale.

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